Boavista est une île plane de 620 Km2, c'est la troisième île de l'archipel en superficie. Découverte le 3 mai 1480, après les îles de Maio, Santiago et Fogo, elle est d'abord appelée São Cristôvâo.

Dépendante de l'une des capitaineries établie à Santiago, l'occupation de l'île n'a commencé qu'en 1497 après sa concession au capitaine Rodrigo Afonso pour l'élevage de bétail. Le peuplement de l'île a commencé à partir de 1620 avec la naissance du vieux village " Povoação Velha " et de l'extraction et de l'exploitation su sel par des anglais vers l'Europe.

L'île a longtemps prospéré en développant d'autres activités artisanales telles que la fabrication des céramiques, de pagnes, et de poteries.

Boavista s'est distinguée en attirant de nombreux aristocrates qui utilisaient la main d'œuvres locales d'esclaves pour leur plus grande noblesse, mêlée d'arrogance et d'orgueil. Son succès attira de nombreux pirates qui ne manquèrent pas de piller l'île à deux reprises(1815 et 1817). Le fort Duque de Bragança sur l'îlot de Sal Rei témoigne de la ténacité de ses habitants face aux envahisseurs et aux pillards des mers.

En 1843, l'île devint le siège de la commission luso - britannique pour l'abolition de l'esclavage. Boavista est par ailleurs le berceau de la " morna ", principale expression musicale du Cap Vert.

Sal Rei
La localité de Sal Rei est le centre administratif de l'île de Boavista. Autrefois appelée Porto Inglês (en 1800), elle doit son nom d'aujourd'hui à l'exploitation du sel des marées salants qui a fait vivre bon nombre de ses habitants et ce jusqu'au début du XX ème Siècle. Sal Rei est une ville de pêcheurs qui a conservé son charme du passé ; témoin ses anciennes maisons d'architecture post coloniale, son fort Duque de Bragança qui fait face à la ville sur l'îlot du même nom.

Rabil
Située à un peu plus de 5 km de Sal Rei, Rabil est un village de quelques centaines d'habitants qui vivent du commerce et d'une faible production de poteries et d'autres objets en céramique.

Povoação Velha
Petit village tranquille qui fût à l'origine du peuplement de Boavista.

L'île de Fogo est située à l'ouest de l'île de Santiago et se caractérise par un immense volcan de 2829 m. Fogo avec une superficie de 476 Km2 est la quatrième île par sa taille. Le volcan de Fogo est "l'attraction" de l'île. Sa dernière activité date de 1995. Les habitants de Chã das caldeiras, profitant de la fertilité des sols pour l'agriculture n'ont pas fuit les environs du cône.

Découverte le 1er mai 1460 en même temps que les îles de SANTIAGO et de MAIO. On l'a d'abord appelé île São Filipe mais elle a pris le nom de F0G0, probablement à cause de son volcan. Son occupation a été rapide grâce à la richesse de son sol qui favorise l'activité agricole.

Parmi les produits cultivés, on a : le café, réputé pour son arôme parfumé et riche, les raisins qui ont permis de produire le "Manicom" : un vin somptueux qui fait la joie des connaisseurs. Ce vin est hélas très peu exporté (une faible quantité vers le Brésil).

Au XlX ème siècle, cette île a servi de point de rencontre des baleiniers Nord Américain, favorisant du coup, une immigration intensive vers le continent américain. Les structures sociales de l'île se sont peu à peu modifiées. Les familles qui ont des racines américaines sont favorisées.

Le commerce des biens entre le pays et les Etats Unis ont amélioré l'économie de l'île. Par ailleurs, l'île s'est spécialisée dans la fabrication de pagnes à base de coton et de produits agro-industriels, comme les conserves de produits marins.

São Filipe
Centre administratif de l'île, c'est aussi la ville la plus peuplée avec près de 6000 habitants. São Filipe étonne par ses rues propres et paisibles, ses nombreuses maisons coloniales ayant appartenues à des grands maîtres et propriétaires terriens et bien sûr la chaleur et la convivialité de ses habitants.

C'est à São Filipe qu'a lieu, la dernière semaine d'avril et jusqu'au 1er Mai, l'une des plus grandes fêtes traditionnelles du Cap Vert : "festas das bandeiras" (la fête des drapeaux ).

Chã das caldeiras
Petit village d'environ 300 habitants situé aux pied de l'immense cône du volcan encore en activité( la dernière éruption date de 1995).

Les habitants de ce village cultivent sur les terres fertiles de la caldeira, les raisins qui serviront à fabriquer le fameux vin "Manecom", l'unique vin produit par l'archipel.

Mosteiros
Cette localité d'environ 600 personnes est la deuxième plus peuplée de l'île. Située dans le versant nord de l'île près de l'aéroport de Fajãzinha.

Les habitants de Mosteiros se consacrent principalement à l'agriculture et notamment du caféier qui donne un café aromatisé et torride.

Sal est une île très aride et plane malgré son origine volcanique. Allongée, sa superficie est de 216 Km2. Découverte en 1640, elle doit probablement son nom à sa lagune de sel à PEDRA DE LUME. Jadis pauvre, déserte, servant de pâturage à des troupeaux de chèvres de l'île BOAVISTA, voisine de quelques kilomètres.

Son activité économique s'est peu à peu développée avec l'exploitation du sel de la lagune naturelle par une compagnie française qui avait acheté cet ancien cratère éteint pour exporter le sel vers l'Europe. Cette activité s'est hélas interrompue à la moitié du XXe siècle.

L'île de Sal, grâce à sa position stratégique au milieu de l'océan atlantique a incité la construction de l'aéroport international en 1939. renommé aujourd'hui Amilcar Cabral en mémoire du " père de l'indépendance ".

Celui ci à pris le relais économique de l'île en assurant les escales des vols à destination de l'Amérique du Sud et de l'Amérique du Nord, et en provenance d'Europe et d'Afrique du Sud.

Le développement économique de l'île s'est considérablement accéléré ces dernières années avec des investissements hôteliers relativement importants et par le développement des services associés au tourisme

Santa Maria
Petite ville de près de 2000 habitants en bordure d'une immense plage d'environ 8 km de sable fin, Santa Maria est la deuxième ville de l'île après Espargos. L'existence de Santa Maria a eu pour origine la présence de marées salants et de son exploitation de sel qui constituait la seule activité pour les locaux.

Aujourd'hui la ville profitant de sa longue plage et de son eau turquoise s'est fort bien développée. Les rues sont droites et bordées de maisons de toutes les couleurs. Les infrastructures hôtelières et touristiques sont de bonnes qualités et sont les plus importantes du Cap Vert.

La plage de Santa Maria est aussi une des 5 meilleures destinations mondiales pour la pratique du Funboard.

Pedra de Lume
A l'intérieur d'un ancien cratère de volcan, l'eau de mer arrive par infiltration à l'intérieur du cratère puis en s'évaporant, donne un sel de couleur légèrement rosée. On y accède par un grand tunnel creusé par l'érosion à travers la roche.

C'est un endroit unique d'une rare beauté qu'il faut absolument découvrir. L'exploitation de la saline naturel débuta aux XVIII siècle et constituait une source de revenue indispensable à la survie de l'île.

Celle ci a été ensuite repris par la compagnie française salins du Cap vert en 1919 pour en faire une véritable exploitation industrielle notamment avec la construction d'un téléphérique qui permettait l'extraction du sel de la Saline vers une petite jetée pour être expédié par bateau vers l'Europe, le Brésil et la côte africaine.

Aujourd'hui, l'exploitation du sel est réduit au minimum laissant place aux touristes enchantés par ce vestige de la nature.

Espargos
La ville d'Espargos est le centre administratif de Sal ; c'est aussi la plus peuplée avec près de 6000 habitants. Elle doit son développement actuel à la présence de l'aéroport international et ses services aéroportuaire. Celui ci est aussi le premier employeur de la ville.

Palmeira
Palmeira Principal port de l'île, c'est par ce village que transitent les marchandises d'importations pour alimenter l'île. Par ailleurs l'unité de déssalinisation d'eau de mer et la centrale électrique font de ce village un poumon industriel indispensable pour l'île.

Buracona
Grand trou dans la roche littorale laissant passer la lumière par l'océan. Buracona est une curiosité de la nature. C'est également un endroit sympathique pour passer l'après midi tout en se baignant dans la piscine naturelle avoisinant.

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Maio a une superficie de 269 Km2, c'est une petite île plane et aride. Elle ressemble beaucoup à Boavista. Malgré les conditions climatiques défavorables, l'île possède le plus grand et le plus important parc naturel forestier du Cap Vert. La partie nord est très découpée, à cause de l'action violente de la mer sous l'influence des vents forts du Nord-Est. Le paysage de cette île est teinté de nombreuses et longues plages de sable fin.

L'île a été découverte le 1er Mai 1460 (d'où l'origine de son nom) par les navigateurs Diogo Gomes et Antônio de Noli. Autrefois son activité économique reposait uniquement sur l'élevage des chèvres, plus tard, au début du XVII ème siècle, l'exploitation du sel a déclenché le peuplement de Maio.

Le nom du port d'embarquement : " Porto Inglês " vient de la présence de beaucoup de navires anglais qui venaient s'y approvisionner et en avaient fait leur port d'escale. Au XIXe siècle, l'économie de l'île s'est développée par l'exportation du sel vers le Brésil.
Au XXe siècle, l'émigration et les sécheresses ont décimé les habitants de l'île qui sont partis trouver des conditions de vie plus favorables.

Vila de Maio
Centre administratif de l'île de Maio, cette localité d'un peu plus de 1500 personnes, Se caractérise par sa tranquillité, ses maisons colorées et fleuries, son église de la fin du XIX ème(1872). Elle s'appelait autrefois " Porto Inglês " (port anglais) et a connu une bonne activité économique avec l'exploitation des marées salants par les anglais qui utilisaient le port pour exporter la production de sel vers l'Europe.

Calheta
Calheta est un village côtier qui vit principalement de la pêche. Deuxième localité de l'île, elle possède un parc forestier très étendu et boisé.

Morro
Petit village de quelques centaines d'habitants, à mi chemin entre calheta et Vila do Maio. Morro est connue pour son hameau touristique récent, en bordure d'une immense plage de sable fin et aussi par son atelier d'artisanat où l'on peut acheter des objets en argile mais surtout des poteries.

L'île de São Nicolau est située au Nord de l'Archipel. Avec une superficie de 346 Km2, c'est une île abrupte par son relief et ses vallées profondes.

São Nicolau a été découverte le 6 décembre 1461, son peuplement a commencé au XVIIème siècle avec la naissance du village à Porta do Lapa. Ses habitants sont partis s'établir à Ribeira Brava plus à l'abris des pirates. La forteresse de Preguiça fut construite pour calmer les velléités des désireux pirates.

C'est à Ribeira Brava qu'a été construit le 5 septembre 1866, le premier Séminaire de l'Archipel. Utilisé comme un lieu d'évangélisation et de formation des prêtres ; Il a servi ensuite à l'enseignement laïque. Ce séminaire lycée a formé de nombreux intellectuels capverdien et fait la fierté de l'île.
Ribeira Brava
Centre administratif de l'île avec près de cinq mille habitants, Ribeira Brava fût autrefois un des hauts lieux de l'éducation religieuse avec la construction en 1866 du séminaire - lycée.

La ville a longtemps jouit d'une réputation de ville bourgeoise et intellectuelle aux îles du Cap Vert mais aussi en Afrique occidentale. Située au creux d'une vallée, elle a gardé son charme avec ses maisons colorées et son ancienne église : Nossa senhora de Rosario, qui date du XVII ème siècle.

Tarrafal
Deuxième ville de São Nicolau, Tarrafal est une localité véritablement consacrée à la pêche. Ses eaux attirent des pêcheurs du monde entier intéressés par la pêche aux gros et notamment du Marlin bleu.

A Tarrafal, il existe une petite production de thon en conserve qui est distribuée à travers l'archipel. Tarrafal, c'est aussi les plages de sables noirs, riches en iodes et titanes, utilisés régulièrement par les locaux comme thérapeutique à l'arthrite et à l'arthrose.

Preguiça
Preguiça est une petite localité de quelques centaines d'habitants réputée pour son fort qui a servi au XIX ème siècle à contrer les nombreux pirates motivés à envahir l'île. Les habitants se consacrent à la pêche qui constitue une activité économique essentielle.

Fajã
Fajã est une vallée verdoyante où l'activité agricole bénéficie de la fraîcheur et de la générosité des lieux.