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CABO VERDE
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CABO VERDE

VIP-Blog de Caboverdiana
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  • Créé le : 25/04/2005 21:46
    Modifié : 12/06/2005 18:38

    Fille (21 ans)
    Origine : Val D'Oise
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    L' île de Brava

    07/05/2005 15:20

    L' île de Brava


    l'île de Brava a une superficie de 64 Km2, c'est l'île la plus petite de l'archipel avec Santa Luzia qui est inhabitée. Elle est montagneuse et plutôt humide. Qualifiée comme étant l'île aux fleurs, elle est bien fleurie.

    C'est aussi l'île de Eugenio TAVARES, l'illustre personnage de la poésie et de la musique capverdiennes. Découverte en 1642, son peuplement ne s'effectuera qu'après 1680. A la fin du XVIII siècle, les baleiniers de New Bedford et de Rhodes Island commencèrent à utiliser l'île comme point de réapprovisionnement dans l'Atlantique.

    Peu à peu, les hommes de Brava, réputés comme étant d'excellents marins, ont intégrés ces baleiniers. Mais comme les conditions de vie dans ces baleiniers étaient très dures, les capverdiens commencèrent à chercher d'autres emplois à terre, plus précisément au Massachusetts, commençant ainsi l'émigration vers les Etats-Unis d'Amérique, qui accueille aujourd'hui la plus grande communauté capverdienne.

    A l'île de Brava, l'anglais est couramment pratiquée et la plupart des produits commercialisés sont d'origine américaine.

    Nova Sintra
    Nova SintraCentre administratif de l'île de Brava, Nova Sintra (nouvelle Sintra) doit son nom à sa ressemblance à la ville de Sintra au Portugal. Située dans les hauteurs de l'île à plus de 500 m de hauteur, elle se caractérise par ses maisons coloniales(Sobrados), ses nombreux jardins et la fraîcheur du climat qui fait d'elle une petite ville agréable.

    Brava vue de Fogo
    Furna
    Principal port de l'île, à moins de trois kilomètres de Nova Sintra, Furna est réputée pour être une baie tranquille. Autrefois, les baleiniers nord américain accostaient là par commodité. Aujourd'hui, la place est laissée aux ferries qui font la liaison avec l'île voisine de Fogo et de Santiago.

    Fajã d'agua Petit village possédant une baie calme servant de mouillage par mauvais temps. Le village est situé non loin de l'aérodrome d'esparadinha.





     

     

    Amilcar Cabral

    26/05/2005 00:05

    Amilcar Cabral


    Amilcar CABRAL est le père de la nation et il reste l'un des plus importants théoriciens de la Révolution africaine. Né à Bafata (Guinée bissau) d'un père capverdien et d'une mère guinéenne, il a suivi des études secondaires au Lycée Gil Eanes de São Vicente (Cap Vert), suivies d'études universitaires à l'Institut d'agronomie de Lisbonne (Portugal).

    Dans les années 1950, il fait la connaissance de ses futurs compagnons d'armes avec qui il va jouer un rôle déterminant pour l'indépendance de la Guinée portugaise et du Cap Vert. En 1952, il est engagé comme agronome au service des autorités coloniales, et il retourne en Guinée portugaise pour travailler.

    En 1956, il fonde le PAIGC (Partido Africano para a Independencia da Guine e de Cabo Verde) avec son demi-frère Luis CABRAL, Aristide PEREIRA et Rafael BARBOZA à Bissau. Le mouvement de lutte anti-coloniale débute concrètement avec la grève des dockers de Bissau en 1959.

    L'année 1963 marque le début de la lutte armée sur le sol guinéen. Les troupes armées du PAIGC remportent plusieurs victoires face aux soldats de la métropole portugaise, mais Amilcar CABRAL ne vivra pas assez longtemps pour assister à l'indépendance de la Guinée portugaise et du Cap Vert. Il est assassiné le 20 janvier 1973 à Conakry.
     
    En 1975, après la révolution des Œillets au Portugal, le Cap-Vert et la Guinée-Bissau (l'ancienne colonie portugaise la plus proche) accédèrent à l'indépendance et constituèrent un seul État commun, dirigé par Luis Cabral, le frère d'Amilcar. Des frictions opposèrent rapidement les insulaires capverdiens et les continentaux guinéens.

    Les deux régions se séparèrent lors du coup d'État du 14 novembre 1980 en Guinée-Bissau. Au Cap-Vert comme en Guinée-Bissau, le portugais continua d'être la langue officielle, mais le créole capverdien fut désigné comme «langue nationale». Le gouvernement, la radio et la télévision d'État, les journaux et les écoles utilisèrent le portugais, tandis que le créole restait la langue des organisations populaires, des mouvements syndicaux et des programmes éducatifs pour les enfants.

    Le Cap-Vert, bien qu'appartenant à la mouvance communiste, se rapprocha des pays occidentaux, dont il dépend économiquement, et de l'Afrique du Sud. La pays s'est ensuite maintenu sous le régime du parti unique. En 1990, le Partido Africano da Independência de Cabo Verde, le PAICV (ou Parti pour l'indépendance du Cap-Vert) accepta d'organiser des élections libres, persuadé de les remporter. Mais les élections démocratiques du 13 janvier 1991 furent remportées par le Mouvement pour la démocratie (Movimento para a Democracia, MPD), le premier parti d'opposition, dirigé par Carlos Veiga. Le 17 février 1991, Antonio Mascarenhas Monteiro fut élu président de la République. En 1996, de nouvelles élections furent encore remportées par le MPD.

    Sur le plan international, le Cap-Vert fait partie, depuis juillet 1996, de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), et ses 40 000 émigrés vivant au Portugal ont obtenu le droit de vote aux municipales dans ce pays soucieux d'éloigner son ancienne colonie des tentations de l'adhésion à la Communauté francophone du fait qu'il est entouré d'États francophones. La Constitution capverdienne présente une certaine originalité du fait que les anciens ressortissants du pays ont le doit d'élire six députés à l'Assemblée législative et ne perdent jamais leur nationalité s'ils se font naturaliser dans un pays étranger. Le Cap-Vert est membres des Sommets de la Francophonie depuis 1993 et a adhéré à l'Agence intergouvernementale de la Francophonie en décembre 1996. En janvier 2001, le PAICV a remporté les élections législatives avec seulement 47,3 % des voix. Malgré de faibles atouts économiques, le Cap-Vert est le pays le plus riche de l'Afrique du Sahel, grâce aux revenus de l'émigration et à l'aide internationale, qui représentent plus d'un tiers du produit intérieur brut (PIB).




     

     

    La Morna

    11/06/2005 14:10

    La Morna


    Il est difficile de définir précisément les origines de la morna: certains les situent en Afrique, avec le lundum (ou landu) angolais, d'autres en Europe avec le fado portugais, et l'on évoque aussi la modinha brésilienne sans oublier le mourning des marins britanniques.

    Tout le monde s'accorde cependant à situer son apparition sur l'île de Boa Vista, dans la seconde moitié du 19ème siècle, à une époque où la ville de Sal Rei était économiquement importante (la toute première morna serait "Brada Maria", composée en 1870).

    Après quoi la morna s'exporte sur d'autres îles, et plus particulièrement sur Brava dans un premier temps, où le poète et écrivain Eugénio Tavares la reprend quasiment à son compte. Le compositeur délaisse les thèmes abordés jusque-là (vie sociale, commentaires sur certains événements, faits de société) pour s'engouffrer dans le thème de l'amour, de l'éloignement, de la mélancolie. Ce fils de colon portugais est le premier intellectuel capverdien, en pleine époque coloniale, à soutenir qu'il existe une identité créole: son audace lui vaudra un exil précipité et rocambolesque vers les Etats-Unis.

    Le romancier détaillera lui-même l'évolution que subira la morna sur Brava:

    « A Boa Vista, la morna ne s'intéressait pas aux thèmes sentimentaux; elle volait bas, détaillant le ridicule de chaque drame passionnel, chantant le côté caricatural de tout épisode grotesque, se moquant des fracas amoureux, soulignant la farce du pillage des bateaux naufragés, le tout dans ce style léger qui caractérise la vie nonchalante du peuple de Boa Vista, le plus heureux et le plus amoureux de tous ceux de l'archipel; musique élégante, pimentée de sourires fins et d'harmonies légères »

     

    La morna arrive enfin sur São Vicente où elle passera par une dernière évolution: élève du grand guitariste Luis Rendall, un certain Francisco Xavier da Cruz surnommé B.Leza, se prend de passion pour la morna et rajoute sa touche personnelle, quoique sérieusement influencée par la musique brésilienne. Il s'agit de rajouter un accord intermédiaire, avec des variations de l'ordre du demi-ton, entre les accords déjà existants. Le succès est immédiat et les compositions de B.Leza sont régulièrement reprises encore aujourd'hui. Les thèmes s'élargissent, on parle d'amour comme de politique, on célèbre des personnages importants ou on s'en moque; la morna se rapproche alors un peu plus du blues, d'autant plus qu'au gré de ces transformations, le rythme s'est considérablement ralenti.

     

    Hormis B.Leza, les grands compositeurs de mornas sont Jotamont, Sergio Frusoni ("temp d'canequinha", une merveille), Lela d'Maninha ou Ano Nobu. Plus récemment, Paulino Vieira, Tito Paris, Betù et Téofilo Chantre sont les auteurs de mornas inoubliables.

    Les interprètes sacrés de la morna sont sans conteste
    Bana (élève assidu de B.Leza), Césaria Evora et Ildo Lobo mais, plus récemment, des artistes comme Maria Alice ou Mayra Andrade prouvent que la morna n'est pas prête de mourir.





     

     

    La Coladeira

    11/06/2005 14:32

    La Coladeira


    Bien qu'elle soit nettement plus récente que la morna, la coladeira elle aussi aime cacher ses origines. Morna accélérée d'après certains, ou, pour d'autres, adaptation de musiques étrangères (cumbia, fox, merengue) sur le rythme binaire de la morna? Toujours est-il qu'à son apparition dans les années 50 sur São Vicente, la coladeira est adoptée derechef par celles et ceux qui veulent danser.

    La coladeira envoie valser les thèmes mélodramatiques de la morna (l'amour contrarié, le déchirement du départ, la nostalgie des splendeurs passées); les compositeurs manient la dérision et le sarcasme pour commenter l'actualité, il faut faire rire les danseurs. On se moque des émigrantes hollandaises, on chante à la gloire de la mini-jupe ou du blue-jean, des voitures Toyota ou de Bruce Lee ("Karaté", par "Os Simples"):

     

    La jeunesse de notre pays
    A pris la manie du karaté

    Vendredi sur Praça Nova
    Damien s'est mis en position
    Alors je l'ai envoyé à l'hôpital
    Parce que j'avais raison

    Oh Karaté, tu es notre perdition,
    Les uns avec le pied cassé,
    Les autres le bras dans le plâtre

     

    Ritmos Caboverdianos, Centauros, Nova Aurora, Liverpool, The Kings, New Leaders, Robins: les groupes se succèdent dans les bals, donnant à Mindelo en particulier un air de Golf Drouot tropical (mais aussi à Praia avec des groupes comme Os Apolos, Pop Academico et... Os Tubarões).

    D'autres formations, plus chanceuses, parviennent à s'exiler pour animer les bals de la diaspora capverdienne: bien que cantonnée à ces regroupements communautaires, la coladeira fait ses premiers pas sur les continents africain (à Dakar en particulier), européen (Rotterdam, Lisbonne, Paris) et américain (New Bedford, Massachusetts). Le groupe phare de l'émigration est sans conteste Voz de Cabo Verde, créé par
    Bana et Luis Morais.

     

    C'est aussi l'époque de la création des fameuses "nuits capverdiennes": Caraca, Evaristo et Malaquias lancent le concept qu'ils éprouveront par la suite, après l'indépendance, chez Ofélia, au Calipso, dans le quartier de Monte Sossego.

    Les grands compositeurs de coladeira sont sans conteste Manuel d'Novas (140 oeuvres interprétées et enregistrées!), Ti Goy et Frank Cavaquim: leurs chansons ont alimenté et alimentent encore aujourd'hui les play-lists des artistes comme
    Bana, Frank Mimita, Tubarões, Simentera, Titina, Tito Paris et Césaria Evora.




     

     

    La Cola - Sanjon

    11/06/2005 14:57

    La Cola - Sanjon


    Cola, Kola, Cola-boi, Sanjon, Sanjom: autant d'appellations et de variétés pour un genre musical profondément enraciné dans les îles, puisqu'il s'agit probablement du tout premier style chanté et dansé au Cap Vert, bien avant le batuque dont il serait l'ancêtre. Elle rappelle à juste titre certaines danses africaines, il est plus que probable que son origine remonte aux premiers temps du peuplement des îles par les esclaves. On retrouve des danses similaires au Brésil ou à Cuba, et, il y a près de trois siècles, la Chegança était interdite à Lisbonne par un décret donnant une description quasi-identique à celle de la cola.

    Le rythme est simple et répétitif, rapidement identifiable: écoutez un
    extrait tiré du morceau "Kutchi" des Irmãos Unidos, de Santo Antão.

     

    La Cola se danse par couples, homme-femme .
    Les danseurs font quelques pas chacun de leur côté puis se rejoignent en unissant leurs bassins, en simulant l'acte sexuel., puis se séparent, etc.

     

    En 1946, le président du conseil de São Vicente interdit la cola-sanjon: "une danse, au son du tambour, exécutée par deux couples ou par quatre femmes, avec pour finalité et avec grande violence, de s'entrechoquer le ventre, pour mieux se coller, en relevant parfois la jupe pour laisser son ventre à découvert". L'écrivain Germano Almeida rapporte dans son incontournable "Cabo Verde, viagem pela historia das ilhas" que certaines femmes dansaient nues pour la plus grande joie des marins étrangers. Dans la foulée, les autorités portugaises interdirent les tambours dans la ville et l'usage de jupes trop courtes pour couvrir le genou.

    Comme son nom l'indique, la Cola Sanjon est très en vogue au moins de juin, quelques jours avant la Saint-Jean, principalement sur les îles de Santo Antão, de São Vicente et de São Nicolau. De nombreuses fêtes sont organisées, le point culminant étant atteint le 24 juin. La Romaria de la Sanjon est le grand rassemblement populaire du milieu d'année. Populaire, il l'est indéniablement, il n'y a aucune véritable organisation, aucun spectacle sur scène, on se contente de respecter les traditions ancestrales.

    Une messe est donnée, puis, à l'extérieur, les navizins sont bénis par le prêtre. Il s'agit de reproductions de bateaux portés à la ceinture par des danseurs, eux-mêmes encadrés par une troupe de tambours battant le rythme immuable de la Sanjon. Un jury choisit le navizin le plus réussi puis la meilleure troupe percussionniste, puis les meilleurs danseurs.

     

    Ceux que la course de chevaux lancée un peu plus loin ne passionne pas peuvent continuer de jouer aux jeux d'argent, en misant quelques escudos sur le prochain tirage de dés: plusieurs milliers d'escudos changent de main en quelques heures, sous l'oeil indulgent de la police qui, en ce jour, a du mal à faire respecter l'interdiction frappant les jeux d'argent.

    Plus tard en soirée, les feux de la SanJon sont allumés (lumnara, et l'on continue de danser au rythme des tambours et des sifflets qui ne veulent pas se taire.

    Sans grand compositeur connu, les cola se transmettent de génération en génération, à l'occasion des nombreuses romarias et fêtes de saints. Sur Santo Antão, le groupe
    Cordas do Sol a enregistré de nombreuses colas adaptées d'anciennes chansons traditionnelles. Les Irmãos Unidos ont eux aussi produit quelques colas sur un CD nettement moins abouti.




     

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